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Dominique Baumont

  • : Le blog de Dominique BAUMONT
  • : UN ESPACE D'AFRIQUE ET D'HUMANITE, D'EXPERIENCES VECUES, UN ESPACE DE PARTAGE ET D'ECHANGE.
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L' Auteur

  • Dominique BAUMONT
  • Quelques chroniques et quelques photos de quelques missions en Afrique.

VOLONTAIRE DE SOLIDARITE INTERNATIONALE.

2005–2007 en CENTRAFRIQUE.

2008–2010 au SENEGAL.

2012-2014 en 
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO.
  • Quelques chroniques et quelques photos de quelques missions en Afrique. VOLONTAIRE DE SOLIDARITE INTERNATIONALE. 2005–2007 en CENTRAFRIQUE. 2008–2010 au SENEGAL. 2012-2014 en REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO.

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Un voyage se fait toujours trois fois...

Une première en rêve, en imagination,

au ras des cartes.

Une deuxième le long des routes,

dans des bus rapiécés,

dans des gares en attente

d’hypothétiques trains,

dans des hôtels douteux ou des jardins radieux.

Enfin une troisième et interminable en souvenir,

dans la présence d’instants

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Elisabeth FOCH - Journaliste française - Prix Nadal 1990 

matin à Kikwit 2

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SENEGAL - 2010

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regard du Sénégal-copie-1

regard du Sénégal 2

20 juillet 2010 2 20 /07 /juillet /2010 15:45

 

 

 

 

préparation des pirogues préparation des pirogues à Ndangane avant de partir pour  les îles du Sine Saloum - Sénégal

 

 

 

 

 

 

 

 

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20 juillet 2010 2 20 /07 /juillet /2010 11:17

 

Le franc CFA, un outil de contrôle politique et économique sur les pays africains de la zone franc

                   

22 mars 2010 par Survie

Thèmes : Franc CFA - 2010 année de l’Afrique

 

La centralisation des réserves de changes : un principe qui bloque l’économie des pays de la zone franc

cfa et euroChaque banque centrale de la zone franc possède un compte d’opérations au Trésor public français et doit y déposer une partie de ses réserves de monnaie. Depuis 2005, 50% des réserves de change doivent être stockées sur le compte d’opérations en France (jusqu’en 2005 ce pourcentage était de 65). Il y a donc actuellement environ 8000 milliards de francs CFA venant de la BCEAO et la BEAC stockés au Trésor public, soit plus de 12 milliards d’euros. C’est autant d’argent qui est amputé du budget des États de la zone franc. La France rémunère les banques centrales africaines en intérêts, tout en se servant au passage grâce à des placements privés (des sommes dégagées au profit de la France qui se comptent en centaines de millions d’euros). Pire, la part d’intérêts versée aux banques centrales est comptabilisée dans l’Aide Publique au Développement ! Dépouillés de la moitié de leurs recettes, les pays africains de la zone franc se retrouvent ainsi dans une situation économique et sociale très difficile, d’autant plus que la France leur impose une rigueur budgétaire (c’est-à-dire une baisse des dépenses publiques) pour que l’approvisionnement du compte d’opérations soit garanti.

La parité fixe franc CFA-euro : une entrave à la compétitivité des économies africaines dans le monde

Hier lié au franc français, le franc CFA est aujourd’hui arrimé à l’euro, c’est-à-dire que la valeur du franc CFA sur les marchés mondiaux dépend de celle de l’euro. Autrement dit, les pays africains de la zone franc n’ont pas le contrôle de leur politique de change et subissent les fluctuations du cours de la monnaie unique européenne. Les recettes de leurs exportations doivent être converties en euro avant de l’être en franc CFA, ce qui signifie que si la conversion entre l’euro et les monnaies étrangères fluctue, les recettes des pays africains de la zone franc fluctuent également. Actuellement la valeur de l’euro se renforce par rapport aux monnaies étrangères. Par conséquent, la compétitivité des pays de la zone euro, et donc de la zone franc, diminue par rapport au reste du monde. Une baisse de la compétitivité signifiant une plus grande difficulté à vendre ses produits sur le marché mondial, les conséquences pour les pays africains de la zone franc d’un arrimage à une monnaie forte comme l’euro sont considérables : les économies restent faibles, et les population se paupérisent car les matières premières qu’elles produisent ne peuvent ni être exportées ni être transformées.

La libre convertibilité franc CFA/ euro et la libre circulation des capitaux ou comment légaliser la fuite des capitaux

La libre convertibilité s’applique des pays africains de la zone franc à la France et inversement, mais ne concerne pas les échanges entre les trois zones du système CFA. Ce principe facilite les investissements français en Afrique, le rapatriement des capitaux, et l’importation par la France de matières premières, mais bloque les échanges inter-africains.

Les principes de libre convertibilité et libre circulation des capitaux favorisent également la fuite des capitaux de l’Afrique vers la France. Les entreprises françaises installées dans les pays africains de la zone franc peuvent rapatrier librement leurs liquidités vers la France et les transferts d’argent entre la France et l’Afrique s’opèrent sans entraves au profit des élites françafricaines.

La participation française à la gestion des banques centrales africaines

Dans les trois banques centrales de la zone franc, des administrateurs français siègent aux Conseils d’Administration (CA). Dans les faits, la présence d’administrateurs français garantie par les statuts des banques centrales confère à la France un droit de veto lors de la prise de décision. Au CA de la BCC, 4 administrateurs sur 8 sont français alors que les décisions doivent être votées à la majorité. A la BCEAO seuls 2 administrateurs sur 16 sont français, mais l’unanimité est requise pour toute décision majeure (et notamment la modification des statuts). La situation est la même à la BEAC avec 3 administrateurs français sur 13. Le pouvoir de la France dans ces institutions est donc considérable et la présence de représentants français garantit la mise en œuvre de tous les principes centraux du système CFA.

Un système monétaire qui constitue une entrave à la souveraineté des États africains de la zone franc

Le franc CFA est un liant qui cimente les relations économiques entre la France et les pays africains de la zone franc. Ces pays ne sont pas libres de la gestion de leur politique économique et monétaire, domaine pourtant constitutif de la souveraineté d’un État. Preuve en est la dévaluation de 1994 décidée unilatéralement par la France.

Malgré le passage à l’euro, la France garde la mainmise sur la zone franc, alors même qu’elle n’est plus émettrice de la monnaie d’arrimage. L’adoption de l’euro aurait pu se traduire par une disparition du pouvoir tutélaire de la France sur ses anciennes colonies, or la France a obtenu que les accords de coopération monétaire de la zone franc ne soient pas affectés par l’intégration européenne.

Cinquante ans après les indépendances, la politique monétaire de la zone franc reste donc décidée par la France en fonction de ses intérêts propres. Cinquante ans pendant lesquels cette politique a été complètement déconnectée des vrais enjeux du développement africain tout en permettant à la France de contrôler économiquement et politiquement ses anciennes colonies au profit de son économie nationale, et au préjudice du développement des relations entre pays africains. Le modèle imposé par le système franc CFA induit une verticalité des échanges (Nord-Sud) au détriment d’une coopération horizontale (Sud-Sud). Un tel système financier, au service des intérêts économiques et politiques de la France, ne peut pas être le vecteur de l’autonomie monétaire et du développement. Il perpétue les relations asymétriques et néocoloniales entre la France et les pays de la zone CFA.

cfa et eurofemmes-d-pac-es.jpg

 

 

 

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19 juillet 2010 1 19 /07 /juillet /2010 16:37

 Le franc CFA, un outil de contrôle politique et économique sur les pays africains de la zone franc                                  

22 mars 2010 par Survie

Thèmes : Franc CFA -   2010 année de l’Afrique

 

La zone franc et le franc CFA, un système hérité de la colonisation

 

cfa et euroLa zone franc et sa monnaie le franc CFA constituent le seul système monétaire colonial au monde à avoir survécu à la décolonisation. La mise en place progressive de ce système est le résultat de choix stratégiques de la France mettant l’entreprise de colonisation au service des intérêts économiques français. Les monnaies africaines sont supprimées et des banques privées appartenant aux colons mais contrôlées par la France sont créées.

 

La puissance coloniale exploite les matières premières des colonies pour alimenter l’industrie française et utilise les colonies comme débouchés pour les produits français. Suite à la crise de 1929, la France accentue son repli sur l’empire colonial pour protéger son économie et son commerce extérieur. La création de la zone franc en 1939 offre le moyen de pérenniser cette stratégie : les échanges avec des pays extérieurs à la zone franc sont interdits, ce qui cimente les liens économiques et commerciaux entre la France et son empire. La monnaie franc CFA (Colonies Françaises d’Afrique) est quant à elle créée en 1945 afin que la dévaluation du franc français au sortir de la guerre n’affecte pas les marchés des possessions africaines de la France. Celle-ci conserve ainsi le leadership dans le commerce extérieur des colonies et réaffirme sa suprématie sur son empire.

Au moment des indépendances, la quasi-totalité des anciennes colonies françaises d’Afrique subsaharienne décide de rester dans le giron de la France en signant des accords de coopération monétaire et en adhérant de ce fait à la zone franc. Le franc CFA est d’ailleurs renommé franc de la Communauté Française d’Afrique en 1958. Mais la Guinée refuse cet assujettissement monétaire et sort de la zone franc dans un coup d’éclat. Le président Sékou Touré veut une réelle indépendance politique et économique pour la Guinée, et pour ce faire crée le franc guinéen et quitte la zone en 1960. Au Togo, ancienne colonie allemande membre de la zone franc depuis 1949, des voix s’élèvent également contre le franc CFA en la personne du président Sylvanus Olympio. La sortie de la zone est prévue pour 1963 mais Sylvanus Olympio est assassiné juste avant que l’indépendance monétaire du pays ne soit acquise. Ce n’est que dix ans plus tard, en 1973, que la zone connaît de nouvelles modifications avec la sortie de la Mauritanie et de Madagascar.

C’est également à la période des indépendances que des banques centrales dont seulement la moitié des administrateurs sont des représentants africains sont créées pour émettre le franc CFA. Les présidents de ces institutions sont néanmoins français et restent maîtres de toute décision. Pendant les années 1970 la zone franc connaît des ajustements à la fois techniques et symboliques : révision des accords de coopération monétaire, déménagement des sièges des banques centrales de Paris à Dakar et Yaoundé, diminution du nombre de représentants français au sein des Conseils d’Administration. D’autre part deux nouveaux pays signent des accords de coopération avec la France et adoptent le franc CFA : la Guinée Équatoriale en 1985 et la Guinée-Bissau en 1997. Malgré ces changements, la France garde la mainmise sur la politique monétaire de la zone franc dont les pays subissent des choix économiques et monétaires dictés par les intérêts français. La France va même jusqu’à décider unilatéralement de la dévaluation du franc CFA en 1994.

La zone franc : une gestion et des principes au service des intérêts français

La zone franc englobe donc aujourd’hui quinze pays : huit pays d’Afrique de l’Ouest (Bénin, Burkina-Faso, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal, Togo), six pays d’Afrique centrale (Cameroun, République Centrafricaine, Congo-Brazzaville, Gabon, Guinée Equatoriale, Tchad) et les Comores. C’est une organisation financière, monétaire et économique, dont le cœur est la France et l’instrument principal le franc CFA. Cette organisation, gérée par la France, s’appuie sur des institutions africaines : la Banque Centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest (BCEAO), la Banque des Etats d’Afrique Centrale (BEAC), la Banque Centrale des Comores (BCC).

Le système franc CFA est basé sur quatre grands principes : la centralisation des réserves de change au Trésor public français, la fixité de la parité franc CFA/euro, la libre convertibilité du franc CFA à l’euro, et la libre circulation des capitaux entre la France et les pays africains de la zone franc. A ces principes s’ajoutent la participation française aux instances de direction des banques centrales africaines, pièce maîtresse du système CFA puisqu’elle garantit l’application sans faille des quatre principes précédemment cités.

 

cfa et euro 

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17 juillet 2010 6 17 /07 /juillet /2010 18:05

 

 

Cinq mots. Cinq petits mots qui forment un petit morceau de phrase. Eblouissant. Ils sont du poète libanais Georges Schéadé et nous disent que voyager c'est aller à la rencontre de

 

Copie de moi, saal

 

 

 

 

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16 juillet 2010 5 16 /07 /juillet /2010 16:21

   

Il n’est de Frontières que dans le regard de l’homme.
 Josyane de Jesus-Bergey

  poste de douane Sénégal - Guinée Conakry

 

 

 

 

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16 juillet 2010 5 16 /07 /juillet /2010 11:06

Lu pour vous dans Courrier International.

logo

 

La France-à-fric défile sur les Champs-Elysées

 

" Un quotidien algérien raille le spectacle offert par les soldats africains qui ont défilé le 14 juillet sur les Champs-Elysées, en cette année du cinquantenaire des indépendances des anciennes colonies. En dépit des promesses de Nicolas Sarkozy, la Françafrique continue de faire recette... au grand bénéfice de l'Elysée avant tout. "

 

15.07.2010 | Djamel Bouatta | Liberté

 

" Le clou du traditionnel défilé français [du 14 juillet] : 13 contingents d'armées africaines battant le pavé des Champs Elysées ! Sarkozy se défend de refonder les relations de la France avec ses anciennes colonies. Quel cynisme quand on observe la double dimension de sa politique vis à vis de l'Afrique : la prédation au niveau économique avec destructions de l'environnement, et une politique migratoire qui traite les Africains en boucs émissaires. Le président français, qui est devenu es qualité en matière de provocations sur le sujet sensible de la mémoire chez les peuples qui ont subi le joug colonial français, a voulu frapper fort pour le cinquantenaire des indépendances africaines. Outre une série de commémorations et de festivités en France, confiée au chiraquien Jacques Toubon, ancien ministre de la Culture et président de la Cité nationale de l'histoire de l'immigration, et à un certain Hubert Falco [secrétaire d'Etat à la Défense et aux Anciens combattants], l'homme lige de la Françafrique, [l'Elysée a proposé] en apothéose donc ce défilé en présence de 13 chefs d'État du carré africain de la France. Si Sarkozy a pensé tourner la page des polémiques sur le "rôle positif" de la décolonisation ou sur son discours controversé [tenu en juillet 2007] à Dakar, la capitale sénégalaise, sur "l'homme africain pas suffisamment entré dans l'histoire", c'est raté. Les populations africaines ne sont pas dupes. Et puis, des armées africaines remontant les Champs Elysées n'est pas du tout exempt d'arrière-pensées.

 

La société civile camerounaise qui en a dénoncé l'initiative a vu probablement plus juste. D'abord, Sarkozy n'a-t-il pas tourné le dos à sa promesse électorale de mettre au placard le système de la Françafrique, sitôt installé à l'Elysée ? Il s'était rapidement débarrassé d'un secrétaire d'État [Jean-Marie Bockel] qui l'avait pris au sérieux jusqu'à distribuer des mauvais points aux membres africains de la Françafrique. Et la cellule africaine de l'Elysée de reprendre sa place, taillée par Charles de Gaulle dans les années des indépendances africaines et affinée et couvée par Pompidou, Giscard d'Estaing, Mitterrand et Chirac. Sarkozy a donc repris le livre pour y inscrire son chapitre. Relations privilégiées avec les régimes au détriment des intérêts des populations africaines et de la démocratie, pillages des richesses nationales, dans le fond comme dans la forme, quitte à cultiver la nostalgie postcoloniale. Les bidasses du Niger, Burkina Faso, Tchad, Mali, Sénégal, Congo, Gabon, Cameroun, République centrafricaine, Mauritanie, Togo, Bénin, Côte d'Ivoire et Madagascar, à l'ouverture du traditionnel défilé du 14 juillet sur les Champs Elysées, voilà qui ne manque pas d'audace, pour un ex-pays colonisateur pour célébrer l'émancipation de son précarré sur lequel il a toujours mainmise.

Les oppositions des pouvoirs de ces pays n'ont pas manqué d''interpeller la France pour son offre de faire parader le jour de sa fête nationale, accessoirement journée de "la liberté dans le pays des droits de l'homme", des troupes dont certaines se sont récemment illustrées dans des coups d'État, comme au Niger ou encore à Madagascar [Andry Rajoelina, le président de la Haute autorité de transition malgache, n'avait pas été convié aux festivités]. Embarras à l'Elysée où Sarkozy croit avoir trouvé la solution. Nous rendons hommage aux pays avec lesquels la France a une histoire commune, aux peuples qui ont combattu à ses côtés durant la Seconde Guerre mondiale, pas aux régimes politiques actuels [a-t-il été avancé]. Quant à la présence des 13 chefs d'État, elle aura été, a-t-on soufflé, conditionnée à la mise sur les rails d'un processus consensuel et démocratique dans leur pays (!). Mais en réalité, ces pays africains, anciennes colonies françaises, sont toujours en proie à la présence de groupes mafieux couverts par une France-à-fric toujours présente en Afrique à travers ses rouages bien établis et ses idéologues, Guéant, Bourgi [avocat franco-libanais, présenté comme le conseiller officieux de Nicolas Sarkozy pour ce qui touche aux affaires africaines] et tout le staff de la cellule élyséenne françafrique. "

 

françafrique

 

 

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15 juillet 2010 4 15 /07 /juillet /2010 10:40

 

Au lendemain d'un 14 juillet aux invités et défilés controversés l'Express revient dans un excellent article sur l'épopée des tirailleurs sénégalais avec le témoignage souvent émouvant de quelques uns d'entre eux.

Pour lire cet artcile, cliquez sur le lien ci-dessous.

 

  logo lexpress


 http://www.lexpress.fr/actualite/societe/ces-tirailleurs-senegalais-qui-ont-combattu-pour-la-france_906248.html

 


troupes coloniales2-4fe64

 

 

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14 juillet 2010 3 14 /07 /juillet /2010 12:34

14 juillet 2010

 

 

 

manioc et pamiers

manioc et palmiers - Kataco - Guinée Conakry

 

 

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13 juillet 2010 2 13 /07 /juillet /2010 12:18

 

8828 NelsonMandela%20Afrique%20du%20sudLe 27 avril 1994 était élu le premier président noir d’Afrique du Sud, Nelson Mandela. Figure emblématique de la lutte anti apartheid, c’est le 10 mai 1994 qu’il prononça son discours d’investiture devant un prestigieux parterre de femmes et d’hommes d’Etat, de personnalités venus des quatre coins de l’horizon.

Voici son discours qui reste parmi les cent qui ont marqué le XXe siècle.

Copie (2) de F0015451 

Majestés, Altesses, invités distingués, camarades et amis,

 

Aujourd'hui, nous tous, par notre présence ici et par nos célébrations dans d'autres régions de notre pays et du monde, nous conférons gloire et espoir à une liberté tout juste née.

De l'expérience d'un désastre humain inouï qui a duré beaucoup trop longtemps, doit naître une société dont toute l'humanité sera fière.

Nos actions quotidiennes, en tant que simples Sud-Africains, doivent susciter une réalité sud-africaine concrète qui renforcera la foi de l'humanité en la justice, confirmera sa confiance en la noblesse de l'âme humaine et maintiendra tous nos espoirs envers une vie glorieuse pour tous.

Tout ceci, nous le devons tant à nous-mêmes qu'aux peuples du monde qui sont si bien représentés ici, aujourd'hui.

Je n'hésite pas à dire à mes compatriotes que chacun d'entre nous est aussi intimement attaché à la terre de ce beau pays que le sont les célèbres jacarandas* de Pretoria et les mimosas du bushveld**.

Chaque fois que l'un d'entre nous touche le sol de ce pays, nous ressentons un sentiment de renouveau personnel. L'humeur nationale change avec les saisons.

Nous sommes mus par un sentiment de joie et d'euphorie lorsque l'herbe verdit et que les fleurs s'épanouissent.

Cette unité spirituelle et physique que nous partageons tous avec cette patrie commune explique l'intensité de la douleur que nous avons tous portée dans nos cœurs lorsque nous avons vu notre pays se déchirer dans un conflit terrible, et lorsque nous l'avons vu rejeté, proscrit et isolé par les peuples du monde, précisément parce qu'il était devenu la base universelle de l'idéologie et de la pratique pernicieuse du racisme et de l'oppression raciale.

Nous, le peuple d'Afrique du Sud, nous sentons profondément satisfaits que l'humanité nous ait repris en son sein, et que le privilège rare d'être l'hôte des nations du monde sur notre propre terre nous ait été accordé, à nous qui étions hors-la-loi il n'y a pas si longtemps.

Nous remercions tous nos distingués invités internationaux d'être venus prendre possession avec le peuple de notre pays de ce qui est, après tout, une victoire commune pour la justice, la paix, la dignité humaine.

Nous sommes sûrs que vous continuerez à être à nos côtés lorsque nous aborderons les défis de la construction de la paix, de la prospérité, de la démocratie, et que nous nous attaquerons au sexisme et au racisme.

Nous apprécions infiniment le rôle qu'ont joué les masses de nos concitoyens et leurs dirigeants politiques, démocratiques, religieux, féminins, jeunes, économiques, traditionnels et autres pour parvenir à cette conclusion. Et parmi eux se trouve notamment mon second vice-président, l'honorable Frederik Willem De Klerk.

Nous aimerions également rendre hommage à nos forces de sécurité, tous grades confondus, pour le rôle distingué qu'elles ont joué en protégeant nos premières élections démocratiques et la transition vers la démocratie des forces sanguinaires qui refusent toujours de voir la Lumière.

Le temps est venu de panser nos blessures.

 

Copie (3) de F0015451

Le moment est venu de réduire les abîmes qui nous séparent.

Le temps de la construction approche.

Nous avons enfin accompli notre émancipation politique. Nous nous engageons à libérer tout notre peuple de l'état permanent d'esclavage à la pauvreté, à la privation, à la souffrance, à la discrimination liée au sexe ou à toute autre discrimination.

Nous avons réussi à franchir le dernier pas vers la liberté dans des conditions de paix relative. Nous nous engageons à construire une paix durable, juste et totale.

Nous avons triomphé dans notre effort pour insuffler l'espoir dans le cœur de millions de nos concitoyens. Nous prenons l'engagement de bâtir une société dans laquelle tous les Sud-Africains, blancs ou noirs, pourront marcher la tête haute sans aucune crainte au fond de leur cœur, assurés de leur droit inaliénable à la dignité humaine - une nation arc-en-ciel en paix avec elle-même et avec le monde.

Comme gage de son engagement dans le renouveau de notre pays, le nouveau gouvernement transitoire d'unité nationale examinera, comme cas d'urgence, la question de l'amnistie pour plusieurs catégories de concitoyens qui purgent actuellement des peines d'emprisonnement.

Nous dédions ce jour à tous les héros, hommes et femmes, de ce pays et du reste du monde qui ont sacrifié, de diverses manières, et mis en jeu leur vie afin que nous puissions être libres. Leurs rêves sont devenus réalité. La liberté est leur récompense.

Nous sommes à la fois rendus modestes et exaltés par l'honneur et le privilège que vous, citoyens d'Afrique du Sud, nous avez conféré, en tant que premier président d'un gouvernement uni, démocratique, non-racial et non-sexiste, de conduire notre pays hors de la vallée des ténèbres.

Nous comprenons bien qu'il n'y a pas de voie facile vers la liberté. Nous savons bien que nul d'entre nous agissant seul ne peut obtenir la réussite. Nous devons donc agir ensemble en tant que peuple uni, pour la réconciliation nationale, pour la construction de la nation, pour la naissance d'un nouveau monde.

Que la justice soit présente pour tous!

Que la paix soit là pour tous!

Que le travail, le pain, l'eau et le sel soient à la disposition de tous!

Que chacun sache cela, car tant le corps que l'esprit et l'âme ont été libérés pour leur plein épanouissement!

Que jamais, au grand jamais ce beau pays ne subisse l'oppression de l'un par l'autre et ne souffre l'indignité d'être le pestiféré du monde.

Que règne la liberté!

Le soleil ne se couchera jamais sur une réussite humaine si glorieuse.

Dieu bénisse l'Afrique.

Merci.

Copie (4) de F0015451

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9 juillet 2010 5 09 /07 /juillet /2010 18:47

 

 

voile noir et regard du roseau

 

 

 

 

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