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Dominique Baumont

  • : Le blog de Dominique BAUMONT
  • : UN ESPACE D'AFRIQUE ET D'HUMANITE, D'EXPERIENCES VECUES, UN ESPACE DE PARTAGE ET D'ECHANGE.
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L' Auteur

  • Dominique BAUMONT
  • Quelques chroniques et quelques photos de quelques missions en Afrique.

VOLONTAIRE DE SOLIDARITE INTERNATIONALE.

2005–2007 en CENTRAFRIQUE.

2008–2010 au SENEGAL.

2012-2014 en 
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO.
  • Quelques chroniques et quelques photos de quelques missions en Afrique. VOLONTAIRE DE SOLIDARITE INTERNATIONALE. 2005–2007 en CENTRAFRIQUE. 2008–2010 au SENEGAL. 2012-2014 en REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO.

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Un voyage se fait toujours trois fois...

Une première en rêve, en imagination,

au ras des cartes.

Une deuxième le long des routes,

dans des bus rapiécés,

dans des gares en attente

d’hypothétiques trains,

dans des hôtels douteux ou des jardins radieux.

Enfin une troisième et interminable en souvenir,

dans la présence d’instants

qui vous constituent désormais

et que rien n’y personne ne peut effacer.

Elisabeth FOCH - Journaliste française - Prix Nadal 1990 

matin à Kikwit 2

 Matin à Kikwit. Bandundu. RDC

 

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Volontariat Solidaire réussie.

 

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Max Frisch 

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regard du Sénégal 2

3 novembre 2011 4 03 /11 /novembre /2011 08:22

 

Aujourd'hui je vous propose un livre, "Le racisme revisité" de Octave ManoniL'ouvrage n'est pas d'un accès très facile, l'auteur est philosophe de formation, il a fait et continue à faire débat mais c'est à lire, à chacun de se forger sa propre opinion.

 


  

le racisme revisitéIl n'est pas d'approche neutre du racisme. Les analyses psychologiques qu'en ont inspiré, dans les années 50, la mauvaise conscience occidentale et les guerres de libération nationale furent souvent guidées par l'idéal moral ou l'engagement politique. C'est d'une place de maître ou d'esclave qu'on tient un discours sur la différence. Loin de vouloir échapper au dilemme, Octave Mannoni montre, par la voie de la psychanalyse, comment les images que le colonisateur s'est fabriquées par avance du colonisé, nient celui-ci: "Le Nègre, c'est la peur que le Blanc a de lui-même." En effet, où est l'Autre dans cette image de soi qui fomente une phobie sans colmater la haine? Octave Mannoni veut moins pourfendre le mal qu'analyser le mécanisme de dépendance unissant le colonisé au colon par l'écran imaginaire que chacun a dressé entre lui et l'autre, par la place symbolique où le premier installe le second, si sa culture l'y incite. C'est pourquoi la perspective anthropologique est ici essentielle, autant que les circonstances qui motivèrent cette réflexion: les "événements de 1947" qui, à Madagascar, annonçaient un processus de libération politique. Après coup, Octave Mannoni le reconnaît implicitement: on ne saurait lutter contre le racisme avec de bonnes intentions. Et les croisades invoquant les fétiches sacrés des droits de l'homme, de la démocratie, de l'universalisme ou du pouvoir de la raison pourraient bien masquer la culpabilité occidentale comme son désir d'avoir le dernier mot. C'est une décolonisation de soi-même qui s'impose, toujours à recommencer. Face à la recrudescence actuelle du racisme, on mesure la portée de cette exigence.


220px-Omannoni

 

Né en Sologne, de parents corses, il fait des études de philosophie à Strasbourg. Bi-admissible à l'agrégation de philosophie, il regrettera toute sa vie d'avoir toujours été recalé à l'oral. Dans lesannées 1920, il enseigne à la Martinique, au lycée Shoelcher et se lie d'amitié avec le poèteGilbert Gratiant, l'un des premiers à écrire des poèmes en créole. Ils fondent ensemble la revueLucioles.

Dans les années 1930, il est professeur de philosophie à Madagascar, où il porte un regard original et décalé sur les rapports entre les colonisés et les colons. En 1945, il devient chef du service d'information de l'île. Dans ses attributions, il se voit confier la direction du support de la propagande officielle : la Revue de Madagascar, où il donne place à la tradition littéraire malgache. Le général de Gaulle le rappelle en France en 1944, car il préconise l'indépendance de Madagascar. Il est alors affecté au ministère de la guerre, où il pose son chapeau sur le porte-manteau le matin, et le récupère le soir.

La révolte de 1947, réprimée dans le sang, lui sert de support pour une analyse des relations de dépendance en situation coloniale, des fantasmes inconscients que les colons plaquent sur les indigènes et sur la violence sous-jacente du processus de colonisation.

 

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1 novembre 2011 2 01 /11 /novembre /2011 13:04

 

 

panthère au NK

 

Son enclos dans le parc du Niokolo Koba est vaste, très vaste même mais c’est un enclos.

Depuis la mort de son compagnon la panthère n'a rien d'autre à faire de ses journées que de dévorer l’âne mort qu’on lui apporte une fois par semaine.

 

 

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1 novembre 2011 2 01 /11 /novembre /2011 08:03

Voila où nous a mené notre prétention, notre égoïsme et notre rapacité.

Lu pour vous dans :

lemondefr pet

 

 

 


Achille Mbembe, professeur d'histoire :

"La France n'est plus notre soleil"

Le grand débat |   | 17.10.11 | 13h10   •  Mis à jour le 17.10.11

par Philippe Bernard (Le grand débat)

 

 

·                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                Les "révélations" de Robert Bourgi sur le financement de responsables politiques français par des chefs d'Etat africains remettent en lumière les relations troubles de la France avec ses ex-colonies. Tenez-vous pour un fait cette "corruption mutuelle" et, dans ce cas, comment en expliquez-vous la persistance cinquante ans après les indépendances ?

Les révélations de M. Bourgi n'en sont point, car ces pratiques étaient connues. Le fait que l'un des acteurs importants de ces marchandages prenne la parole en public maintenant montre que cet anachronisme que l'on a appelé la Françafrique est condamné à terme. Aujourd'hui, l'important est de porter nos regards sur ce qui vient, sur les dynamiques neuves. La France n'est plus le soleil de l'Afrique, car elle se trouve en compétition avec des acteurs nouveaux comme la Chine, le Brésil et l'Inde. Elle n'en est même plus le miroir et je crois que cela est bon. En même temps, un tissu de liens humains s'est constitué au fil des siècles entre la France et l'Afrique. Il faut investir dans ces relations humaines pour faire naître des solidarités neuves qui dépassent les rapports entre Etats.

Comment expliquez-vous que beaucoup de gens sur le continent continuent de penser que leur avenir se joue à Paris ?

Afrique help !Beaucoup d'Africains le croient car ils continuent de lire l'action de la France en Afrique à travers le prisme des philosophies autochtones. L'histoire y est considérée comme une modalité de la sorcellerie où le sujet s'identifie comme victime de forces obscures, extérieures, qui lui échappent. A cet héritage local lié à l'imaginaire, s'ajoute une expérience historique forgée à l'époque coloniale et prolongée par les pratiques néocoloniales : des interventions armées, le soutien actif à des dictatures corrompues, et la difficulté qu'ont éprouvée tous les gouvernements français, de droite comme de gauche, à s'allier à des forces d'émancipation.

Pourquoi la gauche a-t-elle échoué à promouvoir la démocratie en Afrique ?

Au fond, la gauche française, hormis le PCF à l'époque coloniale, a toujours partagé avec la droite un regard sur l'Afrique et les Africains fondé sur l'idée que les sociétés africaines sont régies par des règles différentes des nôtres. La gauche a souvent porté sur le continent un regard marqué par le paternalisme et un excès de bonne conscience. Elle a donc peut-être été un peu plus autiste que la droite, alors même que la recherche académique française n'a pas arrêté de montrer les transformations des sociétés africaines.

Vous avez critiqué l'intervention française en Côte d'Ivoire, justifiée officiellement par la nécessité de faire respecter le résultat d'une élection et de stopper les violences. Pensez-vous qu'une guerre civile soit préférable à une intervention étrangère ?

Les deux options constituent des pis-aller. Le défi historique auquel fait face le continent africain consiste à pacifier les formes de la lutte politique, à découpler le politique et la guerre. Tant que cela ne sera pas accompli, le nombre de conflits sanglants ne diminuera point. Ben

L'Afrique doit aussi s'astreindre à inventer par elle-même, à partir de ses ressources historiques et intellectuelles, un modèle de démocratie qui réponde à la complexité anthropologique de ses sociétés, et qui ne soit pas une greffe imposée par les bailleurs de fonds ou des armées étrangères. Ceci exige un travail lent, pénible, méthodique et discipliné que personne n'est prêt à envisager pour le moment. Enfin, l'absence d'une puissance hégémonique africaine capable de s'imposer avec d'autres sur le théâtre africain fait que le continent reste comme le ventre mou du monde qui attise la volonté des puissances étrangères d'y intervenir.

Après le "printemps arabe", un "printemps africain" est-il possible ?

Non, aucun régime africain ne court ce risque. Les conditions qui ont conduit aux événements du printemps n'existent nulle part. Au sud du Sahara, les classes moyennes existent depuis cinquante ans tout au plus et n'ont ni le recul historique des égyptiennes, ni le niveau de professionnalisation des tunisiennes.

Vous avez écrit qu'avec l'immigration, "la France récolte ce qu'elle a semé avec sa politique africaine". De quelle façon le passé colonial pèse-t-il sur la politique française d'immigration ?

Il faut dédramatiser : la France n'est plus le pôle privilégié de l'immigration africaine en direction de l'Occident. Le nombre d'Africains qui ont pour objectif d'aller en France est très petit et va décroissant. Les discours français sur l'immigration africaine relèvent du fantasme. Ils sont liés à la période particulière que nous vivons, marquée par une rebalkanisation du monde, une redistribution planétaire très inégale des possibilités de mouvement, la construction de murs et la militarisation des frontières. Cela n'est pas typiquement français, mais la France s'exprime en mettant la peur de l'immigré au service d'une politique raciste, en attisant le fantasme d'une France sans étranger, une idée qui est contraire à son histoire.

La droite comme la gauche s'alarment de "l'échec de l'intégration" des descendants d'Africains. Qu'en pensez-vous ?

Il n'est pas vrai de dire que les descendants d'immigrés africains ne se sont pas intégrés. Les conflits, les luttes et les débats en cours montrent que l'intégration est en marche. Mon regard sur la France est optimiste. La réalité, c'est qu'elle est aux prises avec son histoire, elle en train de s'autoproduire sur un mode inédit et cela désempare beaucoup de gens. D'où tout ce bruit autour des questions d'intégration et d'assimilation.

Pourtant, vous avez souvent dénoncé l'incapacité de la France à assumer son passé colonial !

Je l'ai pensé, mais en réalité, le débat est nourri : il n'y a pas de refoulement, mais un énorme défoulement après une période d'aphasie. Il faut passer du défoulement à une critique exigeante du passé, qui ouvre des chemins d'avenir et n'empêche pas la France d'effectuer les nouveaux voyages planétaires de la pensée.

Vous critiquez une France incapable d'assumer la fierté de sa diversité et en voie de provincialisation. N'est-ce pas contradictoire ?

Non : il y a un décalage entre le dynamisme des processus sociaux en cours, les multiples exemples de convivialité dans les quartiers, dans les arts, et le discours public qui est porté sur eux. Cette vie citoyenne conviviale pourrait servir de base pour imaginer une France qui, au lieu d'avoir peur, serait ouverte parce qu'elle saurait d'où elle vient et ce qu'elle est.

Pourquoi ce discours est-il si peu porté politiquement ?

La France est grincheuse, elle aime le persiflage. C'est un pays où pour exister, il faut critiquer. Où un discours optimiste risque d'être pris pour de la naïveté.

Le facteur racial a été déterminant, selon vous, dans notre histoire coloniale et vous militez pour que sa persistance dans la société soit reconnue. Cela ne risque-t-il pas d'entretenir un esprit victimaire peu propice à l'intégration ?

désespoirAujourd'hui, on dit aux immigrés africains et à leurs enfants : "Vous devez être comme nous. Mais, comme vous êtes vraiment différents, nous savons très bien que vous n'y parviendrez pas et que vous ne pourrez donc jamais vous intégrer." Il faut réintroduire la race si l'on veut sortir de ces impasses qui bloquent toute discussion sur les transformations de l'identité française et la capacité du modèle français à élargir notre compréhension de la démocratie. Cela n'a rien à voir ni avec le "communautarisme" ni avec cette hypocrisie qui consiste à faire comme s'il n'y avait pas une histoire à assumer et à transcender. Une histoire où la race a occupé des fonctions symboliques, politiques et économiques à travers l'esclavage et la colonisation. Il ne s'agit pas de faire repentance, mais de sortir de cette espèce de bonne conscience bête qui fait que l'on ne sait même plus qui l'on est à force de dénégations.

Pourquoi enfermer les gens dans des catégories si l'objectif final est de les dépasser ?

Parce qu'il faut redresser un certain nombre d'inégalités que la race a servi à constituer historiquement. Il faut que la représentation politique soit à l'image de la convivialité qui existe dans la société. Il faut faire en sorte que la non-diversité devienne un anachronisme.

Vous appelez la République à reconnaître les divisions raciales alors que vous affirmez que le cosmopolitisme est l'avenir de l'humanité !

Je me situe dans une tradition d'origine africaine qui a toujours pensé que la différence en soi ne signifie pas grand-chose mais aussi que la reconnaissance de la différence est un moment significatif, stratégique, dans le projet plus large d'un Senghor ou d'un Glissant, d'une "épiphanie des nations". L'humanité sera riche de l'ensemble de ses singularités. Elle sera appauvrie si ces singularités lui sont amputées. Je ne suis pas un militant de la différence, je suis pour une politique du semblable et de l'en-commun, si tant est que le monde que nous habitons appartienne à tous.

A propos d'Achille Mbembe

Né au Cameroun en 1957, il est docteur en histoire (Paris-I). Il enseigne l'histoire et les sciences politiques à l'université du Witwatersrand (Afrique du Sud) et à l'université Duke (Etats-Unis). Il est l'auteur de "De la postcolonie" (Karthala, 2000) et de "Sortir de la grande nuit" (La Découverte, 2010). Il s'apprête à publier "Critique de la raison nègre" chez Fayard.

Article paru dans l'édition du 18.10.11

 

 

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31 octobre 2011 1 31 /10 /octobre /2011 08:15

 

Lu pour vous dans :

logoLeMatin2

 

 

http://www.lematin.ch/actu/monde/la-planete-passe-lundi-le-cap-des-7-milliards-d%E2%80%99habitants-2011-10-30

 


La planète passe lundi le cap des 7 milliards d’habitants.

LeMatin.ch & les agences

Selon les estimations de l’ONU, la planète franchira lundi le cap des sept milliards d’habitants. Les experts mettent en garde face aux défis qui attendent le monde.

onu-ban-ki-moonPour Ban Ki-moon, le passage aux 7 milliards n’est pas à prendre à la légère.


 

 

 

 

 

Le monde franchira lundi le cap des sept milliards d’habitants, selon les estimations de l’ONU, qui souligne à cette occasion les inégalités croissantes sur la planète et le nécessaire partage des richesses pour y remédier.

Le palier des 6 milliards avait été atteint en 1999. L’ONU avait alors choisi Adnan Nevic, un bébé né à Sarajevo, comme représentant du six milliardième habitant de la planète. Cette fois, l’ONU s’est gardée de désigner un "gagnant" à l’avance et plusieurs pays ont prévu d’annoncer que l’heureux élu a vu le jour chez eux.

Pour le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, qui marquera l’événement par une conférence de presse, le passage aux 7 milliards n’est pas à prendre à la légère.

"Ce n’est pas une simple affaire de chiffre. C’est une histoire humaine", a-t-il déclaré dans une école new-yorkaise la semaine dernière.

"Sept milliards de personnes ont besoin de nourriture. D’énergie. D’offres intéressantes en matière d’emplois et d’éducation. De droits et de liberté. La liberté d’expression. La liberté de pouvoir élever ses enfants en paix et dans la sécurité. Tout ce que chacun souhaite pour soi, multiplié par 7 milliards".

C’est ce message que le secrétaire général devrait porter devant le sommet du G20 la semaine prochaine à Cannes: face à une population qui croît dans un contexte de crise économique mondiale, les dirigeants du monde doivent s’attendre à davantage de révoltes.

L'Inde bientôt le plus peuplé

Le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), qui a publié vendredi son dernier rapport, prédit que la population va continuer à progresser pour atteindre 9,3 milliards en 2050 et plus de 10 milliards d’ici la fin du siècle.

Les Nations unies prévoient ainsi que d’ici 2025, l’Inde deviendra le pays le plus peuplé du monde, devant la Chine, avec près de 1,5 milliard d’habitants.

Dans ce rapport, les experts mettent en garde face aux défis qui attendent le monde. Pour les pays les plus pauvres, les gouvernements vont être confrontés à la difficulté de trouver un travail à l’armada de jeunes qui arrivera sur le marché. Sans compter le réchauffement climatique, la sécheresse et l’explosion incontrôlée des mégapoles.

Le Japon, comme d’autres pays riches, devra faire face au vieillissement de sa population. En Europe du Nord, le nombre des plus de 60 ans n’a cessé d’augmenter ces vingt dernières années, porté par une espérance de vie estimée à 80 ans, contre 54 ans en Afrique sub-saharienne.

Les plus de 60 ans, qui étaient 384 millions en 1980, sont aujourd’hui 893 millions et devraient être 2,4 milliards en 2050, selon l’UNFPA.
"Il s’agit là d’un succès mondial, mais le vieillissement de la population représente aussi de nouveaux défis au regard de la croissance économique, des soins médicaux et de la sécurité des personnes âgées", souligne l’ONU.

Les disparités sociales augmentent

Dans les régions les plus développées, un habitant sur quatre est maintenant âgé de plus de 60 ans. D’ici 2050, la proportion passera à un sur trois.

L’UNFPA signale que le nombre de personnes vivant avec moins de 1,25 dollar par jour a diminué, passant de 1,8 milliard en 1990 à 1,4 milliard en 2005. La proportion du nombre de personnes qui ont faim a également baissé depuis 1990, mais en chiffres absolus, leur nombre a grimpé de 815 millions en 1990 à 925 millions aujourd’hui.

Les disparités sociales continuent de croître. En 1960, les 20% les plus riches possédaient 70% des revenus. En 2005, ils possédaient 77% des richesses.

Pour le chef de l’ONU, le septmilliardième bébé, où qu’il soit, "naîtra dans un monde de contradictions": "une abondance de nourriture, mais avec encore chaque soir, un milliard de personnes qui vont se coucher la faim au ventre", a-t-il dit dans une interview au magazine Time.

Pour l’anecdote, le Bureau américain du recensement estime lui que le cap des 7 milliards ne sera franchi que le 12 mars 2012.


l'enfant et son lait


 

 

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30 octobre 2011 7 30 /10 /octobre /2011 07:59

 

Prophétie 


où l'aventure garde les yeux clairs
là où les femmes rayonnent de langage
là où la mort est belle dans la main comme un oiseau
saison de lait
là où le souterrain cueille de sa propre génuflexion un luxe
de prunelles plus violent que des chenilles
là où la merveille agile fait flèche et feu de tout bois

là où la nuit vigoureuse saigne une vitesse de purs végétaux

là où les abeilles des étoiles piquent le ciel d'une ruche
plus ardente que la nuit
là où le bruit de mes talons remplit l'espace et lève
à rebours la face du temps
là où l'arc-en-ciel de ma parole est chargé d'unir demain
à l'espoir et l'infant à la reine,

d'avoir injurié mes maîtres mordu les soldats du sultan
d'avoir gémi dans le désert
d'avoir crié vers mes gardiens
d'avoir supplié les chacals et les hyènes pasteurs de caravanes

je regarde
la fumée se précipite en cheval sauvage sur le devant
de la scène ourle un instant la lave 
de sa fragile queue de paon puis se déchirant 
la chemise s'ouvre d'un coup la poitrine et 
je la regarde en îles britanniques en îlots
en rochers déchiquetés se fondre 
peu à peu dans la mer lucide de l'air
où baignent prophétiques
ma gueule
ma révolte
mon nom.

2174_photo_fiche_cesaire_aime.jpg

 

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29 octobre 2011 6 29 /10 /octobre /2011 07:15

 

 

je réfléchis

africa

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28 octobre 2011 5 28 /10 /octobre /2011 07:08

 

 

Ben

 

 

 

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27 octobre 2011 4 27 /10 /octobre /2011 10:29

 

L’homme et les éléphants

Jadis un homme fit un champ dans la brousse. Quand le mil fut mûr, tous les jours les éléphants venaient le manger et l’abîmer. L’homme ne sachant pas qui faisait cela résolut d’attendre un jour avec son sabre et de tuer qui viendrait. Il alla dans son champ et monta sur un arbre. Vers minuit deux éléphants survinrent. L’un dit : " Je sens quelque chose ici. " L’autre répondit : " Tu es un menteur, il n’y a rien. " Un moment après il sentit quelque chose et dit : " Ah oui ! C’est vrai ! Tu avais raison. " Ils regardèrent dans l’arbre et y virent l’homme. Ils l’attrapèrent donc avec leurs trompes et le descendirent. " Qu’est-ce que tu fais ici ? 
Tous les jours, on venait abîmer mon mil. Je me suis mis là pour savoir qui c’était, mais si j’avais su que c’était vous, les éléphants, je ne serais certainement pas venus. " Les éléphant, flattés, lui dirent : " Ta réponse nous plaît. Demande-nous ce que tu veux. Nous te le donnerons. " Alors l’homme dit : " Je n’ai besoin de rien pour moi, mais ma femme, chaque fois qu’elle a un enfant, le voit mourir. Je voudrais bien que cela n’arrive plus. 
Très bien dit l’éléphant,je vais te donner un remède pour cela ? " Il lui donna une chaîne en fer et lui dit : " Quand tu iras chez toi, frappe la tête de ta femme avec cette chaîne. La chaîne disparaîtra alors. Et, si ta femme a un enfant ensuite, il ne mourra plus. " L’homme revint chez lui, frappa la tête de sa femme avec la chaîne et la chaîne disparut. La femme eut ensuite un enfant. Le jour où elle accoucha, on trouva la chaîne en fer au cou de l’enfant. Celui-ci survécut. Depuis cette époque, les femmes cherchent les remèdes pour mettre au cou de leurs enfants pour qu’ils ne meurent pas.


L’homme et les animaux

Autrefois l’homme habitait dans le même village que les grandes bêtes, l’éléphant, le lion, le léopard, le singe et il n’y était pas la maître. Ces qutre bêtes allaient à la chasse dans la brousse quotidiennement et en rapportaient à manger pour tous, mais l’homme, chaque fois qu’il allait à la chasse, ne rapportait rien ou pas grand chose. Un jour les animaux se réunirent et dirent à l’homme : " Tu n’attrapes jamais rien, tandis que nous tuons des bêtes. Si tu continues à ne rien rapporter, tu ne mangeras plus avec nous."

"Bon ", dit l’homme. Le lendemain il partit à la chasse avec son arc et ses flèches qu’il avait jusque-là cachées soigneusement de peur que s’ils ne voyaient ces armes les animaux ne le tuassent. Il attrapa et rapporta une biche. Quand les animaux virent cela, ils s’étonnèrent et lui demandèrent comment il avait tué la biche. " J’ai ma manière, dit l’homme, mais je ne vous le dirai pas. " Les animaux s’adressèrent au singe : " Suis-le dans la brousse quand il partira demain et vois comment il fait pour tuer les biches. Ensuite tu nous le diras. " Ainsi fut fait. L’homme tira une flèche de son carquois et l’ajusta à son arc. Le singe monta dans un arbre pour mieux observer. Quand l’homme banda l’arc et lança la flêche, la biche fut tuée. Le singe descendit aussitôt de son arbre et regagna en courant le village : " Cet homme est vraiment redoutable, dit-il aux animaux. Quand il tend son bras vers quelqu’un ce quelqu’un tombe mort ! " L’homme rapporta la biche sur son dos mais quand il leva le bras pour la saisir et la jeter à terre, tous les animaux crurent qu’il voulait tendre le bras vers eux pour les tuer et s’enfuirent. A partir de ce jou-là les grands animaux ne quittèrent plus la brousse et l’homme commande désormais le village.

 

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26 octobre 2011 3 26 /10 /octobre /2011 08:28

 

singe et tigre

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24 octobre 2011 1 24 /10 /octobre /2011 19:10

 

 

 

épargne éthique FB


 

 

 

 

 

 

 

 

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